Le Trièves, terre d’accueil des réfugiés
Le Trièves, c’est un joli coin de campagne niché entre l’Obiou et le Mont-Aiguille, à une cinquantaine de kilomètres au Sud de Grenoble. Depuis cinq ans, une centaine d’habitants se sont regroupés dans le CART, le « Collectif d’Accueil de Réfugiés du Trièves ». A Mens, Chichilianne et Monestier de Clermont, ils hébergent et accompagnent ceux qui se sont « exilés », qui ont du quitter leur pays pour échapper à la mort ou à la misère.

Le C.A.R.T., Collectif d’Accueil de Réfugiés du Trièves, rassemble une trentaine de familles, toutes différentes, de la gauche à la droite, des croyants aux féministes, des paysans aux néoruraux.
En 5 ans, le CART a accueilli 80 « exilés »… pour pallier les carences de l’Etat. Puisqu’au pays des droits de l’homme, les demandeurs d’asile ont droit à un toit. Mais le dispositif d’hébergement est insuffisant, et les procédures de plus en plus complexes.
En lien avec l’association A.D.A., 13 collectifs d’habitants comme le CART hébergent des réfugiés en Isère. En 2017, cet hébergement représentait 14 000 nuitées, soit l’équivalent d’un centre d’Etat ou CADA.
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